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Vieux conte (après Grimm) La rencontre de Bout de paille, Braise et Haricot
Par Lania21 dans Contes et musiques pour enfants, le blog d'une amie de "Rennes", musicienne pianiste le 29 Août 2016 à 00:36Boudepaille, Braise et Harry Cau..; ou Il était une fois, parce qu'une fois suffit bien
Il était une fois
parce qu’une fois suffit bien….
Boudepaille, Braise et Harry Cau
Dans un petit village vivait une femme, une femme vieille et pauvre.
Un jour dans son jardin elle ramasse un plein plat de haricots. Pour les faire cuire. et les mettre en conserve pour l'hiver prochain.
En ce temps-là il n'y a pas encore de gaz, et dans la maison pas de cuisinière. La vieille femme cuit sa nourriture dans la cheminée.
Elle prépare son feu. Quatre bûchettes, trois bûches, deux branchettes, une bonne poignée de paille et wouffff le feu s'enflamme rapidement.
Trépied sur le feu
marmite sur trépied
eau dans marmite
et haricots ploufffff jetés dans l'eau bouillante... Dans le mouvement que fait Vieille Femme, un haricot vert tombe au sol, ainsi qu'un brin de paille, de même qu'un éclat de braise noire bordée de rouge et d'or.
Un bout de paille, un haricot vert, un éclat de braise, la réunion invite à la conversation ?
BoutdePaille entame la conversation
- "Bonjour les amis, je m’appelle BoutdePaille comment vous appelez-vous et d’où venez-vous ?"
Bonjour Boudepaille je m’appelle Braise et je dois dire que je suis très heureuse. Figure-toi que j’ai eu une sacrée chance, oh merci LaChance, figure-toi, que d’un saut j’ai eu la vie sauve, oh merci LaChance ; sans toi, les flammes me réglaient mon compte. Sans toi, c’était la Mort assurée ! oh la la la merci La Chance !
Bonjour et bravo, mes félicitations à tous deux, surtout que moi aussi je peux vous dire tout pareil. Surtout pour toi Braise.
Je me présente, je m’appelle Harry Cau et si la vieille femme avait pu me jeter dans la marmite, je n’aurais pas pu vous parler. D’un seul lancé j’atterrissais dans la marmite, j’y faisais trois pauvre bloup bloup bloup, et n’en parlons plus j’étais « bouillue » Heureusement j’ai pu lui filer entre les doigts ! oh la la la quelle chance j’ai eu, quel grand bonheur. Merci la Chance sans toi j’étais cuit !
Et maintenant que va-t-on faire ?
C’est Braise qui pose la question
Harry Cau prend la parole « C’est simple nous venons tout trois d’échapper à la mort, restons ensemble, soyons amis et partons d’ici ! Gagnons un autre endroit, un autre pays, échappons définitivement au malheur ! »
Braise et Boudepaille répondent d’une seule voix
- « Bonne idée, pressons, partons d’ici ! »
Et c’est ainsi que trois nouveaux amis, Boudepaille, Braise et Harry Cau sont partis.
Ils marchent marchent. Bientôt un ruisselet les arrête qui n'a ni passerelle ni caillou pour rejoindre l’autre côté à cloche-pieds.
Chacun se demande comment il va faire pour traverser le ruisselet. L’un d’eux dit :
« Comptez sur moi les amis ! »
« A quoi penses-tu Boudepaille ? » disent Braise et Harry Cau d’une seule voix.
« Je pense que vous devez traverser et je vous l'ordonne ! Allez-y c'est un ordre !"
Mais où es-tu passé ? Nous ne te voyons pas ?
Je suis là, au-dessus du ruisselet ! Qu'attendez-vouspour le traverser ? Boudepaille rigole étendu tel un pont au dessus du ruisselle. Ah ah ah allez-y » Boudepaille rit.
"Allez ! traversez !"
Braise s’avance la première, chaleureuse, hardie et enthousiaste, elle roule boule déboule mais au plein milieu de la traversée les remous du ruisselet lui font peur. Elle s'arrête. Elle a peur de tomber à l’eau. La peur n’est pas bonne conseillère. Braise n'avance plus. Sa chaleur brûle Boudepaille qui s'enflamme se brise et tombe à l’eau. Braise tombe à son tour et s’éteint. Le courant emporte les deux amis.
Sur le bord du ruisselet Harry Cau est stupéfait. Boudepaille et Braise ont disparu. C’est dommage mais il n'y est pour rien. Boudepaille et Braise sont maladroites. Cette idée le fait rire. Harry Cau rit si fort qu’à la fin, il se fend en deux, et se déchire de haut en bas.
Dans un ultime effort il saute sur la rive du ruisselet. Une voix le félicite : "Bravo, félicitation, tu t'en sors bien, à qui ai-je l'honneur, je m'appelle Hérisson Letailleur et toi ?"
?"aurait pu disparaître comme ses nouveaux amis quand Hérysson Letailleur s’est arrêté pour se reposer au bord du ruisselet. Il porte à la taille des ciseaux, et sur son dos du fil et des aiguilles. Il salue Harry Cau
« Salut l'ami, comment tu t’appelles ? »
Harry, qui rit toujours, est à bout de souffle. Il répond avec difficultés
« Je... m’appelle Harry Cau » répond le légume en découvrant à la taille du nouveau venu des ciseaux et sur son dos des bobines de fi et des aiguilles !
- « Mais tu es blessé, laisse-moi t'aider, je vais te recoudre je suis chirurgien»
Hérysson Letailleur prend un fil vert noir, il le passe dans le plus fin des trous d'aiguilles puis il dit
« Inspire et souffle ! »
et dessus dessous pique coud tire le fil,
« Inspire et souffle ! »
et dessus dessous pique coud tire le fil,
« Inspire et souffle ! »
dessus dessous pique coud tire le fil Hérysson Letailleur dit « C’est fini »
Harry Cau répond
« Je te remercie beaucoup»
Qu’est devenu Harry ?
Il a eu une grande famille. L’un des signes de reconnaissance est un long trait vert noir foncé que chacun porte dans le dos. Vous doutez de mes mots ? Observez un haricot.
Vous saurez que cette histoire n’a rien de faux.
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Commentaires
* BONJOUR "LANIA 21 "
MERCI de votre Venue chez Moi >>(j'ai 3blog>> ELKLA)
je vous ai fait réponse à votre Comm..>>sur mon blog
Comme je vous l'ai écrit je suis BRETONNE de DINAN >>
Au plaisir de vous lire Amities
JULIE 77/22*
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Dimanche 23 Octobre 2016 à 23:06
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jolie amitié vite oublié qui en fit trouver une autre.
bonne soirée