• 9 ème conte de l'Avent.

    Qui frappe à la porte du vieil homme ?

    Il était une fois, une nuit de Noël. Et, loin, très loin dans un pays, le pays du 7ème royaume, un vieil  homme. Il s'appelait Piotr. Il vivait tout seul. Personne ne lui rendait visite.  

    ce soir de Noël, il a peu mangé. Il n'avait plus rien à cuisiner à par un pauvre poireau qui a finit en soupe claire.

    Il claquait des dents : il ne pouvait faire du feu dans la cheminée : il n'avait plus de bois. Il ne lui est plus resté  qu'à se glisser dans ses draps sous la couette de plume d'oie : il s'y glisse. Et c'est au moment où la couette touche son nez que

    frappe frappe frappe quelqu'un frappe à la porte.

    Le vieil homme n'est pas content : il marmonne Kisséssékikifrappamaporte ?

    Le vieux Piotr a posé ses pieds froids sur le tapis rond de lirette colorée, il a enfilé ses vieilles pantoufles de zibeline qu'il s'était faites lui-même du temps où il chassait, il a traversé la pièce lentement. Quand il a appuyé sur la poignée la porte s'est ouverte  Le vent s'est engouffré, suivi par des flocons de neige et surtout,   la tête d'un cheval qui s'est avancée pour dire

     

    Bonsoir vieil homme j'ai froid peux-tu m'abriter !

    Le vieux Piotr s'est étonné de comprendre  les paroles du cheval. Et il s'est étonné de répondre au cheval.

    "Entre dans la grange, tu y trouveras de la paille ! Bonne nuit soit "Spakoïnoï noïtchi""

    Et il s'est pincé pour savoir s'il ne rêvait pas. Mais il a eu mal. Il ne rêvait pas.

     

    Piotr a refermé la porte et lentement il est revenu sur le tapis de lirette coloré, il a enlevé ses pantoufles de zibeline et il s'est installé sous la couette de plumes d'oies. Mais à peine eût-il remonté la couette sous ses narines, que 

     

    frappe frappe frappe quelqu'un a frappé à la porte.

    Piotr n'est pas content. Il marmonne Kisséssékikifrappamaporte ?

    lI a posé ses pieds froids sur le tapis rond de lirette colorée, il a enfilé ses vieilles pantoufles de zibeline  il a traversé la pièce lentement. Quand il a appuyé sur la poignée la porte s'est ouverte  Le vent s'est engouffré, suivi par des flocons de neige et surtout,   par des coot coôôôt codi coda qui disaient

     

    Bonsoir Vieil homme peux-tu m'abriter ?

    Piotr s'est étonné surtout parce qu'il a aussitôt répondu : "Entre dans la grange, tu y trouveras de la paille ! Bonne nuit soit "Spakoïnoï noïtchi".

    La poule y va.

    Piotr se dit qu'il ne rêve pas, il ferme la porte, traverse la pièce, retourne sur le beau tapis de lirette, se déchausse et se remet sous la couette de plumes d'oies. Mais à peine l'a-t-il remontée sous ses narines qu'on frappe à la porte

    Piotr n'est pas content. Il marmonne "Kisséssékikifrappamaporte ?" 

    Il pose ses pieds sur le tapis, enfile ses chaussons de zibeline, traverse la pièce, ouvre la porte et un chat entre dans la pièce en  miaulant

    "Bonsoir Vieil homme peux-tu m'abriter ?"

    Piotr s'est étonné parce qu'il a aussitôt répondu  : 

    "Entre dans la grange, tu y trouveras de la paille ! Bonne nuit  et "Spakoïnoï noïtchi".

    Il a fermé la porte, traversé la pièce, ôté ses chaussons ; il s'est enfoncé sous la couette de plumes d'oies et pour la quatrième fois

    frappe frappe frappe quelqu'un frappe à la porte. 

    Piotr n'est pas content. Il marmonne Kisséssékikifrappencoreamaporte ?

    Il pose ses pieds sur le tapis de lirette, traverse à petits pas et en marmonnant  et il ouvre la porte

    J'ai frouah frouah frouah peux-tu m'abriter vieil Homme ?

    Vieil Homme a montré la grange au chien d'un doigt et il a refermé la porte en se disant "c'est pas possible je rêve, je dors !" je suis en train de rêver !"

    Mais rêve qu'il rêve ou pas, il remonte dans son lit, enfonce son nez dans la couette de plumes d'oies et ramène ses pieds sous  son menton. Peu de temps après il dort et rêve d'un cheval, d'une poule, d'un chat, d'un chien profondèment.

     

    Le lendemain, Piotr se réveille. Il n'a qu'un désir : il veut savoir s'il a rêvé ou pas. Il se précipite dans la grange. Quand il découvre qu'il n'a pas rêvé

    que le cheval est bien là et qu'il dort debout

    que la poule est bien là et qu'elle dort sur de la paille sur une poutre

    que le chat est bien là endormi à contempler sa queue

    que le chien dort la tête posée sur ses deux pattes avant 

    Piotr crie : "allez ouste vous quatre, réveillez-vous et disparaissez, je n'ai pas de quoi me nourrir, je ne pourrais jamais vous nourrir, allez ouste... je ne peux pas m'occuper de vous !"

     

    Cheval a dit "garde-moi, je labourerai ta terre, tu sèmeras des légumes, tu m'attacheras à une carriole et tu iras au marché avec moi pour les vendre et tu gagneras de l'argent

    "C'est pareil pour moi" a dit la poule, "je te pondrai au moins un oeuf par jour et plus jamais tu n'auras faim"

    "C'est pareil pour moi" a dit le chat, "avec moi plus de rat, plus de souris, tu en seras débarrassé !"

    Quant à moi, j'aboie si haut si fort que frouah frouah frouah personne n'osera entrer chez toi ! dit le chien.

     

    Vieux Piotr a éclaté de rire "Je suis un vieil homme égoïste mes chers amis, vous avez raison, restez donc avec moi, on se débrouillera"

     

    Aux dernières nouvelles

    Yé Krik Yé Krak

    s'ils ne sont pas morts, tous vivent encore heureux et joyeux de partager la vie ensemble.

     

    Qui l'a dit ?

    La P'tite Souris, bien sûr.

     

     

     

     

     

     

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